Recherches scientifiques

Guarana

Bien que la source la plus courante de caféine soit le café noir, il existe d’autres sources naturelles. L’extrait naturel de guarana (Paullinia cupana) en est un exemple populaire. Le guarana, une espèce originaire de la région amazonienne en Amérique du Sud, est utilisé pour ses propriétés stimulantes et médicinales depuis des siècles par les communautés indigènes de la région. La composition pure du guarana peut contenir jusqu’à 5,3 % de caféine, alors que les sources typiques de caféine telles que le café espresso et le chocolat noir en contiennent beaucoup moins (environ 0,21 % et 0,08 % de caféine, respectivement). De plus, la composition chimique du guarana, qui outre une concentration et une biodisponibilité relativement élevées de méthylxanthines, contient également des flavonoïdes (catéchines, épicatéchines) et des pro-anthocyanidines, qui peuvent avoir d’autres effets positifs potentiels sur la santé humaine. Il s’agit notamment d’une série d’effets sur la santé associés à la réduction de la fatigue chronique et à la perte de poids et de graisse à court terme.¹

Le guarana est ses propriétés stimulantes. Les graines sont la partie commercialement utile de la plante en raison des grandes quantités de caféine, de théobromine et de théophylline, ainsi que de la forte concentration de tanins et d’autres composés, tels que les saponines, les polysaccharides, les protéines et les acides, et des oligo-éléments, tels que le manganèse, le rubidium, le nickel et le strontium. Bien que la concentration de caféine puisse varier considérablement dans la préparation du guarana, ce dernier fournit environ 50 mg de caféine par gramme. Les effets de l’ingestion de guarana sont similaires à ceux de la caféine. Toutefois, la durée d’action peut être considérablement différente en raison des interactions possibles entre la caféine, les saponines et les tanins contenus dans le guarana.²

Des essais cliniques ont montré le potentiel de plusieurs mélanges de préparations à base de plantes contenant du guarana pour réduire le poids de patients en surpoids et qu’une étude épidémiologique a suggéré un effet anti-obésité du guarana. Une étude a cherché à savoir si le guarana seul était efficace dans la réduction du poids. Elle a évalué l’impact du guarana sur la prise de poids et l’accumulation de graisse. La supplémentation en guarana a réduit la prise de poids par rapport au groupe contrôle et a empêché l’accumulation excessive de graisse ce qui corrobore les études susmentionnées. Par la suite l’étude a évalué si la baisse de poids observée était due à une consommation d’énergie plus faible. L’apport énergétique et alimentaire n’était pas significativement différent entre les rats nourris supplémenté ou non, ce qui démontre que le guarana ajouté à l’alimentation n’a pas induit de réduction de l’apport alimentaire. L’ensemble de ces résultats suggère un effet anti-obésité du guarana, indépendant de l’apport calorique.³

Reine-des-prés

La reine des prés (Filipendula ulmaria (L.) Maxim., syn. Spiraea ulmaria L. ; Rosaceae) est une plante herbacée vivace que l’on trouve en Europe. Leurs fleurs sont employées en médecine traditionnelle avec des effets bénéfiques réputés dans diverses affections, telles que les rhumatismes, la goutte, le rhume, la fièvre, les infections et l’ulcère gastroduodénal (HMPC (Committee on herbal medicinal products). L’Agence européenne des médicaments a approuvé l’utilisation des fleurs de reine des prés, Filipendulae ulmariae flos, pour la préparation des médicaments traditionnels à base de plantes (HMPC, 2011b). L’analyse phytochimique a montré que les espèces de Filipendula contiennent une quantité significative de polyphénols, parmi lesquels les glycosides de flavonol et les ellagitannins sont les plus importants.⁴

Il a été établi que les extraits aqueux et éthanoliques de la partie aérienne de la reine des prés présentent une activité antioxydante prononcée dans la réaction modèle d’électro-réduction de l’oxygène : tous les échantillons ont réagi avec les espèces actives de l’oxygène. Cette activité antioxydante des extraits aqueux d’éthanol augmente avec la concentration d’éthanol. Ainsi, l’activité la plus prononcée a été observée pour les extraits à 70 et 95 % d’éthanol.⁵

Thé vert ⁶

Le thé est l’une des boissons les plus consommées au monde. Le théier Camellia sinensis (famille des théacées) est originaire du sud-est de la Chine et s’est progressivement étendu à l’Inde, au Sri Lanka et à de nombreux pays tropicaux et subtropicaux. Le théier est cultivé dans une trentaine de pays à travers le monde. Il pousse le mieux dans les zones tropicales et subtropicales avec des précipitations suffisantes, un bon drainage et un sol légèrement acide. Il existe deux variétés de thé. Camellia sinensis var. sinensis (thé de Chine) est largement cultivé en Chine, au Japon et à Taïwan, tandis que C. assamica var. assamica (thé d’Assam) prédomine dans le sud et le sud-est de l’Asie, y compris en Malaisie et, plus récemment, en Australie. Le thé vert est largement considéré comme une boisson bénéfique pour la santé, et les effets bénéfiques généralement associés au thé vert ont été attribués à sa teneur en polyphénols, en particulier aux catéchines et à leur activité antioxydante. Le thé vert contient plus de catéchines que le thé noir ou le thé oolong. Les catéchines sont des antioxydants puissants in-vitro et in-vivo. De plus, sa teneur en minéraux et en vitamines augmente le potentiel antioxydant de ce type de thé. Le thé vert est une plante médicinale largement utilisée en Inde, en Chine et dans les différents systèmes de médecine indigène tels que l’Ayurveda, l’Unani et l’Homéopathie. Le thé vert a été consommé à toutes les époques en Inde, en Chine, au Japon et en Thaïlande. Le thé vert est considéré comme une source puissante d’antioxydants bénéfiques, comme ceux que l’on trouve dans les fruits et les légumes. Le thé est particulièrement riche en polyphénols, notamment en catéchines, théaflavines et théarubigines, dont on pense qu’ils contribuent aux bienfaits du thé pour la santé.

Composition chimique :

Le thé vert (préparé à partir de feuilles transformées de Camellia sinensis) et ses suppléments contiennent généralement des quantités plus importantes d’antioxydants appelés polyphénols, dont la plupart sont des catéchines. Les catéchines représentent 10 à 20 % des feuilles sèches de thé vert et sont considérées comme responsables de l’amertume du thé vert. Les principaux types de catéchines du thé vert sont l’épigallocatéchine gallate (EGCG), l’épigallocatéchine (EGC), l’épicatéchine (EC) et l’épicatéchallate (ECG), ainsi que leurs isomères induits par la chaleur, à savoir la catéchine (+C), la gallocatéchine (GC), le catéchallate (CG) et le gallocatéchallate (GCG). Parmi ceux-ci, l’EGCG a fait l’objet d’études approfondies car il s’agit de la catéchine dominante dans le thé vert. La composition chimique du thé vert comprend également des protéines (15-20% du poids sec), dont les enzymes constituent une fraction importante ; des acides aminés (1-4% du poids sec) tels que la théanine ou la 5-Néthylglutamine, l’acide glutamique, le tryptophane, la glycine, la sérine, l’acide aspartique, la tyrosine, la valine, la leucine, la thréonine, l’arginine et la lysine ; des hydrates de carbone (5-7% du poids sec) tels que la cellulose, les pectines, le glucose, le fructose et le saccharose ; des minéraux et des oligo-éléments (5 % du poids sec) tels que le calcium, le magnésium, le chrome, le manganèse, le fer, le cuivre, le zinc, le molybdène, le sélénium, le sodium, le phosphore, le cobalt, le strontium, le nickel, le potassium, le fluor et l’aluminium ; et des traces de lipides (acides linoléique et α-linolénique), de stérols (stigmastérol), de vitamines (B, C, E), de pigments (chlorophylle, caroténoïdes) et de composés volatils (aldéhydes, alcools, esters, lactones, hydrocarbures). Les feuilles fraîches contiennent en moyenne 3 à 4 % d’alcaloïdes appelés méthylxanthines, tels que la caféine, la théobromine et la théophylline.

Effet sur le poids 

Les catéchines du thé, en particulier l’EGCG, semblent avoir des effets anti-obésité. Le thé vert est également considéré comme une plante naturelle qui peut augmenter la dépense énergétique et l’oxydation des graisses et donc induire une perte de poids. Dans une étude pilote randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo et croisée, six hommes en surpoids ont reçu 300 mg d’EGCG par jour pendant deux jours. Les changements à jeun et postprandiaux de la dépense énergétique et de l’oxydation des substrats ont été évalués. La dépense énergétique au repos n’a pas différé de manière significative entre les traitements à l’EGCG et au placebo, bien que pendant la première phase de surveillance postprandiale, les valeurs du quotient respiratoire aient été significativement plus faibles avec le traitement à l’EGCG qu’avec le placebo. Ces résultats suggèrent que l’EGCG seul a le potentiel d’augmenter l’oxydation des graisses chez les hommes et peut donc contribuer aux effets anti-obésité du thé vert.

Curcuma⁷

Le curcuma provient du Curcuma long L, une plante herbacée tubéreuse pérenne aux fleurs jaunes et aux larges feuilles, qui fait partie de la famille du gingembre et pousse sous un climat tropical. Contrairement à la cannelle, le curcuma n’a pas de variétés différentes ; en revanche, les conditions géographiques de la région où il pousse et les caractéristiques de son sol peuvent affecter la croissance, la composition nutritionnelle et la qualité de cette plante. Si cette plante est une épice assez importante en Iran, elle est aussi un composant important des currys auxquels elle donne la couleur jaune en Malésie, en Inde, en Chine, en Polynésie et en Thaïlande ; et de la moutarde et des sauces en Occident. Le curcuma est également utilisé pour ajouter de la saveur et de la couleur au riz, aux pâtes, aux plats de viande et de légumes et aux salades. Le curcuma est largement utilisé pour le traitement médical de diverses maladies depuis au moins 2 500 ans, principalement dans les pays asiatiques et il présente de nombreux avantages pour la prévention et le traitement de nombreuses maladies dans la médecine ayurvédique et la médecine traditionnelle chinoise. L’importance du curcuma dans le traitement médical est principalement due à la curcumine de couleur jaune-orange, le composant le plus actif. La curcumine est une substance polyphénolique lipophile, qui constitue les 2 à 5 % de la poudre de curcuma. Les études sur la curcumine ont permis de déterminer que la structure chimique de cette substance polyphénolique présente des propriétés antioxydantes et antimicrobiennes. On affirme que, grâce à ces propriétés, la curcumine a un effet protecteur et préventif.⁸

Activité antioxydante⁷

Une étude a analysé les extraits aqueux et éthanoliques de différentes formes curcuma (Curcuma longa) provenant des divisions de Khulna et de Chittagong au Bangladesh pour leurs propriétés antioxydantes et leurs teneurs en polyphénols, flavonoïdes, tanins et acide ascorbique. L’activité antioxydante a été déterminée à l’aide de l’activité de neutralisation du radical libre 1,1-diphényl-2-picrylhydrazyl (DPPH) et du pouvoir antioxydant réducteur ferrique (FRAP). L’extrait éthanolique de Chittagong’s mura contenait les concentrations les plus élevées de polyphénols (16,07 %), de flavonoïdes (9,66 %) et d’acide ascorbique (0,09 mg/100 g) et le chora a donné des rendements élevés (17,39 %). L’extrait éthanolique de la mura de Khulna a montré une activité de neutralisation des radicaux DPPH plus élevée avec la plus faible concentration inhibitrice à 50 % (IC50) (1,08 μg/mL), tandis que la chora de Khulna avait la valeur FRAP la plus élevée ( μM Fe par 100 g). Dans l’ensemble, l’extrait éthanolique présentait des propriétés antioxydantes plus élevées que celles de l’extrait aqueux. Cependant, la concentration en tanins était plus faible dans l’extrait éthanolique. Nous concluons que les variétés de curcuma étudiées dans cette étude sont des sources utiles d’antioxydants naturels, qui confèrent une protection significative contre les dommages causés par les radicaux libres.

Écorce de pamplemousse⁹

Citrus paradisi est l’un des membres les plus importants du genre citrus (Rutaceae). Il est originaire de l’île de la Barbade. Le pamplemousse est également cultivé commercialement en Espagne, au Maroc, en Israël, en Jordanie, en Afrique du Sud, au Brésil, au Mexique, en Jamaïque et en Asie. Les écorces d’agrumes sont riches en glycosides de flavanone et en polyméthoxyflavones. Les résultats montrent que les pamplemousses se distinguent par leur teneur élevée en naringine. La présence des polyméthoxyflavones nobiletine, heptaméthoxyflavone et tangerétine a pu être constatée dans toutes les variétés de pamplemousse analysées. La naringine se trouve dans les plantes d’agrumes et est plus abondante dans les espèces de Citrus paradisi. La pulpe de pamplemousse contient des niveaux importants de vitamine C, de potassium, de folate, de calcium et de fer. Les variétés roses et rouges contiennent également du bêta-carotène et du lycopène, des antioxydants que l’organisme peut convertir en vitamine A. Parmi les autres substances chimiques végétales protectrices présentes dans les pamplemousses, citons l’acide phénolique, les limonoïdes, les terpènes, les monoterpènes, l’acide D-glucarique et les flavonoïdes, notamment l’hespérétine et la naringénine.

Vigne rouge¹⁰

La vigne (Vitis vinifera) est originaire du sud de l’Europe et de l’Asie occidentale et est aujourd’hui cultivée dans toutes les régions tempérées du monde. Les parties de cette plante sont connues sous plusieurs noms commerciaux dans le monde entier : Extrait de pépins de raisin, pépins de raisin, activine et autres. Les graines et les feuilles de la vigne sont utilisées en phytothérapie et ses fruits sont utilisés comme complément alimentaire.

Composants actifs

Flavonoïdes : les pépins de raisin contiennent des flavonoïdes (4-5%), notamment des kaempférols-3-O-glucosides, des quercétines-3-O-glucosides, des quercétines et des myricétines

Polyphénols : les raisins sont riches en polyphénols et 60 à 70 % des polyphénols de raisin se trouvent dans les pépins de raisin. Les polyphénols de pépins de raisin sont des dérivés de flavan-3-ol. Les principaux composés sont la (+)-catéchine, la (-)-épicatéchine, la (-)-épicatéchine-3-O-gallate, les dimères de procyanidines (B1- B5), la procyanidine C1 et la procyanidine B5-3′-gallate. Les pépins de raisin contiennent des procyanidines ou des proanthocyanidines (principalement des hexamères). Toutes les procyanidines acylées des pépins de raisin sont des esters de l’acide gallique; cependant, des monomères de (+)-catéchine, (-)-épicatéchine et (-)-épicatéchine-3-O-gallate, 14 procyanidines dimériques, 11 trimériques et une tétramérique ont également été signalés. Anthocyanes. Les anthocyanes qui ont été signalées pour V. Vinifera comprennent les 3-glucosides, 3-acétylglucosides, 3-coumaroylglucosides, 3-caffeoylglucosides, 3,5- diglucosides, 3-acétyl-5-diglucosides, 3-coumaroyl-5- diglucosides, et 3-caffeoyl-5-diglucosides de cyanidine, delphinidine, péonidine, pétunidine, et malvidine. Dérivés du stilbène. Le trans-Resveratrol (trans-3,5,40- trihydroxystilbène) a également été signalé dans les raisins.

Effets antioxydants

L’extrait de pépins de raisin a une activité antioxydante et de piégeage des radicaux libres. L’effet antoxydant et de recyclage des procyanidines des pépins de V. vinifera sur l’alphatocophérol a été établi dans les liposomes de phosphatidylcholine et les globules rouges. Les procyanidines, en plus de piéger les radicaux libres, inhibent fortement et de manière non compétitive l’activité de la xanthine oxydase, l’enzyme qui déclenche la cascade oxy-radicalaire. Dans une étude, la peroxydation des acides gras polyinsaturés a été inhibée par de faibles concentrations de proanthocyanidines de pépins de raisin (2 mg/l). D’autres études ont confirmé que l’extrait de proanthocyanidine de pépins de raisin (PPR) (50 mg/l) offrait une protection contre les radicaux libres dans l’essai in vitro de piégeage des radicaux libres et que cet effet était supérieur à celui des vitamines C et E. De plus, le PPR (100 mg/ kg), comparé à d’autres antioxydants, a fourni une protection significative contre les dommages oxydatifs induits par l’acétate de 12-O-tétradécanoylphorbol-13 (TPA).

Sources

1- Hack, B.; Penna, E.M.; Talik, T.; Chandrashekhar, R.; Millard-Stafford, M. Effect of Guarana (Paullinia cupana) on Cognitive Performance: A Systematic Review and Meta-Analysis. Nutrients 2023, 15, 434. https://doi.org/10.3390/nu15020434

2- Marques, L. L. M., Ferreira, E. D. F., de Paula, M. N., Klein, T., & de Mello, J. C. P. (2019). Paullinia cupana: a multipurpose plant–a review. Revista Brasileira de Farmacognosia, 29(1), 77-110.

3- Bortolin, R. C., Vargas, A. R., de Miranda Ramos, V., Gasparotto, J., Chaves, P. R., Schnorr, C. E., … & Moreira, J. C. F. (2019). Guarana supplementation attenuated obesity, insulin resistance, and adipokines dysregulation induced by a standardized human Western diet via brown adipose tissue activation. Phytotherapy research, 33(5), 1394-1403.

4- Samardžić, Stevan; Arsenijević, Jelena; Božić, Dragana; Milenković, Marina; Tešević, Vele; Maksimović, Zoran (2017). Antioxidant, anti-inflammatory and gastroprotective activity of Filipendula ulmaria (L.) Maxim. and Filipendula vulgaris Moench. Journal of Ethnopharmacology, (), S0378874117332749–. doi:10.1016/j.jep.2017.11.013

5- I. V. Shilova; E. A. Krasnov; E. I. Korotkova; M. G. Nagaev; A. N. Lukina (2006). Antioxidant properties of extracts from the above-ground parts ofFilipendula ulmaria. , 40(12), 660–662. doi:10.1007/s11094-006-0214-4

6- Vishnoi, H., Bodla, R. B., Kant, R., & Bodla, R. B. (2018). Green Tea (Camellia sinensis) and its antioxidant property: A review. International Journal of Pharmaceutical Sciences and Research, 9(5), 1723-1736.

7- E. M. Tanvir, Md. Sakib Hossen, Md. Fuad Hossain, Rizwana Afroz, Siew Hua Gan, Md. Ibrahim Khalil, Nurul Karim, “Antioxidant Properties of Popular Turmeric (Curcuma longa) Varieties from Bangladesh”, Journal of Food Quality, vol. 2017, Article ID 8471785, 8 pages, 2017. https://doi.org/10.1155/2017/8471785

8- Kocaadam, BetÜl; Şanlier, Nevİn (2015). Curcumin, an Active Component of Turmeric (Curcuma longa), and Its Effects on Health. Critical Reviews in Food Science and Nutrition, (), 00–00. doi:10.1080/10408398.2015.1077195

9- Gupta, V., Kohli, K., Ghaiye, P., Bansal, P., & Lather, A. (2011). Pharmacological potentials of Citrus paradisi-an overview. Int J Phytother Res, 1(1), 8-17.

10-  Marjan Nassiri-Asl; Hossein Hosseinzadeh (2009). Review of the pharmacological effects of Vitis vinifera (Grape) and its bioactive compounds. , 23(9), 1197–1204. doi:10.1002/ptr.2761